Je rabâche, c'est normal à mon âge me le disent mes filles, mais il n'empêche:
il faut se souvenir que c'est un girondin,
Montesquieu, qui, sous l'ancien régime a énoncé
le principe de séparation des pouvoirs.
Il s'agit de la séparation entre le
pouvoir législatif, le
pouvoir exécutif et le
pouvoir judiciaire.
C'est un principe fondamental de toute démocratie.
Or dans la lettre au RAPP qu'il m'a communiquée je lis que le maire de Pompignac refuse une salle municipale à cette association pompignacaise
au prétexte que
celle-ci aurait commis des délits, je cite:
«Il ne pourra être admis dans cette commune qu'une association qui a contrevenu à la loi
et qui a commis des délits puisse bénéficier de salles municipales pour continuer ses activités.»
Le maire, qui exerce un pouvoir exécutif, s'arroge aussi le droit de
dire la Loi, or c'est le pouvoir judiciaire seul qui doit
dire la Loi dans un jugement,
pas le pouvoir exécutif.
Quel est le jugement qui a condamné la RAPP pour délits ?
Si le RAPP n'a pas été condamné à ce titre, ou à un autre, comment se fait-il que
notre maire s'arroge le droit de juger,
justifiant à tort son refus d'accorder une salle municipale à cette association.
Dans ces conditions on peut donc comprendre la réaction du président du RAPP comme on peut le lire ci-contre dans sa réponse :
«Le RAPP se réserve la possibilité de porter plainte pour abus de pouvoir si le Maire maintient de telles accusations.»
Pour le bien public et pour la sérénité de la vie dans notre commune il serait souhaitable
que M. le maire retire de telles accusations et adopte une attitude plus ouverte et conciliante
non seulement envers le RAPP mais aussi envers tous les administrés dont il ne partage pas les opinions.
C'est ce qu'on su faire ses prédécesseurs à son égard.
Ainsi nous pourrions commencer à
Mieux vivre à Pompignac
2 juillet Brèves
Par courriel de M. Lopez, maire de Pompignac, envoyé cette nuit à minuit 2 je viens d'apprendre deux choses :
- Le RAPP a été interdit de réunion à Pompignac car il aurait contrevenu à la loi et aurait commis des délits et , de ce fait, il ne peut bénéficier de salles municipales pour continuer ses activités.
- L'AFAL a été interdite d'activité car, outre le fait d'avoir abandonné tout activité sur la commune, elle aurait notamment refusé continûment de publier ses comptes.
Bien entendu je ne peux pas publier les lettres de M. le maire aux deux associations citées, le RAPP et l'AFAL, car ces lettres leur appartiennent en tant que destinataires,
mais si ces associations le souhaitent je publierai ici leurs points de vue ainsi que les documents justifiant les interdictions dont elles font l'objet.
Justement, ce midi, le RAPP me demande une insertion dans la rubrique droit de réponse, vous pouvez en prendre connaissance ci-contre.
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