Pour qu’une démocratie soit viable il faut une réelle séparation des pouvoirs, on dénombrait autrefois les 3 pouvoirs traditionnels législatif, exécutif, judiciaire auxquels il faut ajouter deux nouveaux pouvoirs que n’avait pas identifié notre illustre Girondin de La Brède : le pouvoir médiatique et le pouvoir financier.
Les pouvoirs doivent être contrôlés, mais comment ?
Le suffrage universel permet, en principe de contrôler le législatif (nos élus : députés, sénateurs, conseiller régionaux, départementaux et municipaux).
Nos élus doivent, en principe, contrôler le pouvoir exécutif et la c’est une autre histoire : chez nous le président de la République est élu au suffrage universel et il estime donc qu’il n’a de comptes à rendre à personne, sauf à ses électeurs. Pourquoi pas ? Hélas on voit en ce moment où cela mène…
Le gouvernement est nommé par le président de la République, en principe il est contrôlé par les députés et sénateurs ? Sous la 5° République ce contrôle est bancal.
Et ne parlons pas de la façon dont cela se passe au niveau communal où la Loi électorale a biaisé l’exercice de la démocratie
Mais qui contrôle le pouvoir judiciaire, c'est-à-dire les juges ? En France les juges ne sont pas élus, ils accèdent à leurs fonctions par concours, examens ou nominations directes, ils sont de fait quasi inamovibles, quasiment fonctionnarisés. Il en va ainsi à tous les niveaux de la Justice, jusqu’aux cours suprêmes que sont le Conseil d’État, le Conseil constitutionnel, la Cour des comptes et la Cour de Cassation. La question éternelle « Qui juge les juges » est toujours sans réponse, ils se jugent entre eux, cela fait penser à certains sports où les contrôles antidopage sont organisés par les fédérations sportives elles-mêmes.
Ne parlons pas du pouvoir médiatique et du pouvoir financier, ces deux-la sont très souvent mariés envers et contre tout, l’actualité en est une belle illustration. Et quand malheureusement un organisme médiatique national est censé être indépendant il est aux mains de ses salariés quai inamovibles au point d’en oublier l’étique de leur profession.
Au moment où l’on renonce à l’intelligence humaine certains préconisent le pouvoir de la rue et la désobéissance dite civique (confondue à tort avec la désobéissance civile), on a bien compris où cela mène. C’est au nom de cela, de ceux-là, que des écoles ont été brûlées, l’école est un lieu privilégié où devrait s’enrichir et se développer l’intelligence humaine.
L’histoire finit toujours de l a même façon : quand une démocratie est malade elle s’auto détruit en pourrissant pour être remplacée par un mal bien pire, la dictature d’un seul ou la dictature de minorités activistes comme l’avait si bien compris Lénine pour le malheur de millions d’humains.
No future ?