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Site créé le 9 mai 2000  
Mise à jour du 11 novembre 2013  
Inquiétant

L'école maternelle a été inaugurée le 8 novembre dernier, sa construction a couté très cher, les dépassements de budget ont été importants. Tant pis pour nos finances et tant mieux pour les enfants en espérant que le luxe de leur école ne leur donne pas pour plus tard une idée fausse des moyens de l'Education Nationale.

Les travaux étant terminés on pourrait penser que les entreprises ont été payées dans les délais, soit 30 jours au maximum après réception de le facture, comme l'exige le Décret n° 2008-1355 du 19 décembre 2008 de mise en œuvre du plan de relance économique dans les marchés publics or, si l'en en croit ce que dit le blog des sept tous les fournisseurs n'auraient pas encore été payés dans les délais, ce qui met leurs entreprises en péril, c'est tout au moins le cas de M. Romain Fourgeaud qui a écrit au maire le 11 octobre dernier se plaignant du non paiement des ses factures de juillet et août dernier.
Comme vous pourrez le lire dans la lettre de M. Fourgeaud le maire aurait souvent relancé l'entreprise C.E.M.E. Aquitaine à propos de D.O.E. ou de diverses réserves, il faut savoir que, selon les règles régissant les marchés publics, les entreprises doivent fournir au maitre d'oeuvre un dossier appelé D.O.E. (Dossier des Ouvrages Exécutés ). Qu'en est-il au juste ?

Dans ces conditions un peu obscures il est difficile de savoir ce qui s'est réellement passé entre le maire et l'entreprise, pour le savoir une lettre a été adressée au Directeur de l'entreprise et une autre à M. le Maire.
Leurs éventuelles réponses seront publiées ici.

Voici la réponse du Maire, le 10 novembre dernier:
Nous avons eu un peu de retard pour payer les dernières situations de cette entreprise, car la maîtrise d'ouvrage (*) nous les a transmises avec un mois de délai (notamment avec l'intervalle du mois d'août). Ayant reçu la situation de juillet fin août, nous avions jusqu'à fin septembre pour payer. J'avais averti que pour cette situation nous aurions deux ou trois semaines de retard, car nous attendions le versement des subventions, que l'Etat nous a annoncées en retard, et la délivrance par une banque du dernier emprunt. Le retard de paiement, au-delà du délai de 30 jours que la loi impose aux administrations pour payer (ce qui est extrêmement court) est prévu par la même loi, et, pour dédommager l'entreprise, des pénalités peuvent s'appliquer. Pour deux ou trois semaines de retard, nous aurons quelques dizaines d'euro à payer en plus à CEME. Quant aux situations suivantes elles ont toutes été réglées à ce jour. Cependant l'entreprise ne nous pas encore remis son DOE et lui reste bien des réserves à lever et le parfait achèvement à assurer.
(*) Le maître d'ouvrage est celui qui commande l'ouvrage et y consacre le budget, c'est à dire la municipalité, il doit s'agir plus vraissemblablement du maître d'oeuvre.
A ce jour pas de réponse de M. Romain Fourgeaud.

A propos de l'école M. Le Maire écrit ceci:
L'école a coûté le prix qu'elle doit coûter, en fonction des normes à respecter et il n'y a eu aucun dépassement de budget.
Pourquoi publiez-vous des fausses informations ?
à suivre ...

Que se passe-t-il au Conseil Municipal ?

12/10/2013
Un onzième élu a claqué la porte
Mécontent du maire, Jean-Louis Lataste a quitté ses fonctions, jeudi. Jocelyne Bourel a fait de même la semaine dernière.

Coup de théâtre jeudi dernier en début de séance du Conseil municipal à six mois des élections municipales : l’adjoint Jean-Louis Lataste a annoncé sa démission au maire, Denis Lopez.
Une décision qu’il a expliquée non sans avoir relaté d’importants griefs à l’encontre du premier magistrat :

« Vous menez votre équipe d’une manière que je désapprouve, je suis donc le onzième élu à quitter ses fonctions. Je regrette avec vigueur votre manière de gérer l’équipe municipale, vous ne laissez pas ou très peu d’initiative. Depuis deux ans, je ne suis plus convoqué aux groupes de réflexions dont je faisais partie. En conclusion, permettez-moi de ne plus cautionner vos prises de position. »

Suivi par Patrick Labourée

Séance tenante, Jean-Louis Lastaste a quitté la salle, l’adjoint Patrick Labourée lui a emboîté le pas en signe d’approbation. Stoïquement, le maire a pris acte.
Une démission qui s’ajoute à celle enregistrée en cours de semaine dernière, concernant la conseillère Jocelyne Bourel. Face à un auditoire de plus en plus présent, le quorum n’étant pas écorné, les huit élus restant et le maire ont voté les dossiers mis à l’ordre du jour.
Francis Gérard

Les 7 élus démissionnaires s'expriment dans un nouveau blog où l'on peut aussi voir quelques vidéos concernant le Conseil Municipal.
Il ont aussi distribué dans les boîtes à lettres des habitants un tract intitulé "Ce que le Maire vous cache", grâce à un logiciel OCR ce tract a été transformé en un document au format word afin d'en faciliter la lecture et l'accès directs aux liens concernant la gestion communale.

Les bienfaits de la vidéo
Deux conceptions de la démocratie
Écoutons ce que dit Étienne Chouard à propos de la démocratie

Étienne Chouard - Conférence: Le tirage au sort... par culture-libre

Voyons du côté de Pompignac
Exercice de la démocratie au sein du Conseil Municipal
... avec menace d'appeler les gendarmes pour expulser un conseiller municipal
Vu sur YouTube

Pompignac, un village ?

Pompignac est une commune semi-rurale de 2.600 habitants, à environ 15km à l'est de Bordeaux, où se sont installés de nombreux citadins.
Ces citadins qualifient la commune de «village», c'était effectivement un village il y a fort longtemps, maintenant c'est une ville-dortoir, un dortoir qui s'étale en plusieurs lotissements et qui est l'équivalent horizontal des immeubles verticaux des communes voisines comme Cenon, Floirac ou Lormont.
Il y a quelques flux d'animation réguliers: le matin quand partent les voitures de ceux qui vont travailler vers l'agglomération bordelaise, croisant au passage les écoliers qui rejoignent leur école; en milieu d'après-midi quand les écoliers retournent à la maison; puis peu de temps après au moment où les mêmes voitures reviennent en long cortège déposer leur unique passager en leur pavillon.
Le reste du temps la commune est livrée au calme autour de son église désertée et de son cimetière qui l'est un peu moins.







A l'agence postale quand il y a 3 personnes dans la salle du public c'est la foule.
Le centre commercial sert essentiellement de parking dans la journée.
Le médecin de ce centre est parti s'installer à Salleboeuf depuis plusieurs années, le dentiste a pris sa retraite, mais heureusement une dentiste l'a remplacé.
La municipalité a financé la réfection de la maison dite "Maison du Bourg" pour y installer un ostéopathe et deux infirmières, quel a été cet investissement ? quels ont été les critères d'attribution ? sur la base de quels loyers ?
La page santé du site de la municipalité n'est pas très explicite à ce sujet et elle ne comporte quasiment aucune adresse.
Le boulanger est parti avec sa boulangère on ne sait où, sa boutique a heureusement été reprise par le boulanger du Poteau d'Yvrac.

Courageusement, après le départ du boucher-charcutier, de la fleuriste et du médecin, la Presse, le Salon de Coiffure, le boulanger et le Pizzaïolo résistent encore, les proprios du restaurant ont du mal à rester si l'on en croit leur turn over, ça me rend malade, heureusement il y a encore la pharmacie en sortie du bourg.
Je vais boire un coup pour me consoler en espérant que nos viticulteurs ne transforment pas leur vignobles en centrale à béton comme à Tresses ...
Heureusement une association de riverains d'Yvrac a permis de mettre un frein à ce projet
Nos voisins de Montussan ont une zone industrielle en plein essor, qu'en est-il de celle de Pompignac ?


Définition d'un village par le Larousse:
Groupement d'habitations permanentes, dont la majeure partie de la population est engagée dans le secteur agricole.

Impôts locaux
Il parait que pour 2014 il n'y aurait aucune augmentation des impôts locaux, ce pourrait être une bonne nouvelle, mais à la suite des gros investissements réalisés par la commune il faut espérer que cette non augmentation ne sera pas financée par une augmentation de la dette, sinon il faudra bien rembourser cette dette un jour ou l'autre.
Mais ces investissements ont peut-être été financés par la vente de biens communaux, à quel niveau ?
Mais comment le savoir ?
Le bulletin municipal n'est pas très bavard à ce sujet.
Le Journal du net nous en dit un peu plus à ce sujet, on y constate notamment qu'entre 2009 et 2012 la dette de la commune a quasiment doublé :
http://www.journaldunet.com/business/budget-ville/pompignac/ville-33330

Ecole maternelle
Inauguration de la nouvelle école maternelle le 8 novembre 2013, mais si cette école est une excellent chose pour l'accueil de nos enfants et petits-enfants dans quelque temps il ne faudra pas oublier de leur faire savoir qu'ils devront, plus tard, à leur tour, continuer à rembourser l'importante dette consécutive au dépassement d'un budget initial déjà beaucoup trop important.
Enfin la toiture de l'école est de nature végétale, solution fort onéreuse en entretien, n'aurait-il pas mieux valu installer des panneaux photo-voltaïques qui auraient assuré l'autonomie énergétique de l'immeuble et soulagé un peu les comptes communaux ?
Il faut souhaiter que le prochain conseil municipal issu des élections de 2014 se montre plus raisonnable quand il faudra investir pour l'école primaire.


Quelques liens
L'autre Pompignac (Cantal)


L'autre Pompignac

Dans le Cantal, commune de Loubaresse (437 habitants), en bordure de la Truyère, à deux pas du viaduc de Garabit, il existe un lieu-dit "Pompignac" qui doit son nom au château de Pompignac (14ème siècle) dont il ne subsiste qu'une tour de guet en basalte, ce hameau est essentiellement constitué d'une ferme d'élevage de bovins de race Aubrac.

  Cliquez sur cette image Vue générale



A la croisée des chemins ...

Nos campagnes furent plus ou moins christianisées il y a déjà fort longtemps.
Un peu moins au XIXème siècle et au début du XXème semble-t'il, comme en témoignent ces "Croix de Missions" plus ou moins standardisées qui ornent encore nos entrées de bourgs et villages en Entre-Deux-Mers, comme dans le reste de la Gironde et qui voulaient signifier que la commune avait été reconquises au christianisme par des prêtres en mission.

Maintenant que les curés de campagne sont une espèce en voie de disparition ces croix et petits calvaires sombrent peu à peu dans l'oubli comme bon nombre de monuments du petit patrimoine rural tels les moulins, les tours de guet.
Les fermes et chais anciens perdent peu à peu leur fonction première et abritent des citadins français et anglais et divers "rurbains". Un effort est fait pour conserver le gros patrimoine, mais quid de ces modestes petits témoins du passé ?
Parfois, à la croisée de chemins il m'arrive d'y penser, fugitivement ...
Si vous cliquez sur l'image je vous montrerai les quelques photos que j'ai eu l'occasion de prendre de ci de là.
J'en ferai d'autres si je pense à prendre mon appareil photo lors de mes déplacements.

Cliquez sur la photo ...
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